Scénar 2. Acte 1. Scène 1.

Journée de merde.
Travail de merde.
Patron de merde.
Client de merde.
Ville de merde.
Pays de merde.
Monde de merde.

Enfin non.
Une rectification s'impose.
Le monde, en lui-même il est bien, même assez incroyable (dans le bon sens). C'est juste que les gens qui vivent dans ce monde sont cons, mais cons !, et qu'ils ne pensent qu'à l'argent.

Je dis les gens... Mais pas tous les gens en fait. La majorité, disons. Il y a quand même des gens extraordinaire sur ce monde.
Certaines des personnes que j'aime bien sûr mais aussi des personnalités célèbres comme... Joan Baez, Martin Luther.... Je suis à court d'exemples. Alors que des cons, j'en ai pleins des exemples : Mussolini, W. Bush, Mao, Hitler, Staline, Fidel Castro... et j'en passe !

En fait, je dis Fidel Castro mais j'en sais rien. Je sais pas ce qu'il a fait à part faire assassiner son ami Che Guevara.
Il est pas dictateur à Cuba ?
A voir.

Bref.
Un monde de con.
Et de pognon.

Heureusement, après une journée harassante à essayer de sourire à des cons qui flippent pour leur sousous, on peut renter chez soi.
C'est si bon d'avoir un chez soi.
Un endroit sans préjugés, sans haine, sans guerre (sauf quand il s'agit du dernier carreau de chocolat), sans violence, sans... sans tous les vices qui sévissent sur Terre.

Je mis la clef dans la serrure et je criai à tue-tête en ouvrant la porte :
- Coucou Chérie !
La tête de Victoria apparut entre deux portes.

- Yo ! Comment tu vas ? C'était bien ta journée ?

Elle s'approcha de moi et passa ses mains autour de mon cou.

- Ne dis rien en fait. J'vois bien que ta journée...
- Oui, ma journée...

Je caressai du bout des doigts sa peau lisse sous son T-Shirt blanc et je mis ma bouche sur la sienne pour un baiser passionné.
Nos lèvres s'unirent.
Nos langues se mélangèrent.
Je sentis son corps contre le mien.
Hum... bonheur...

- Je t'aime, ma belle.
- Moi aussi, je t'aime Alex.
- C'est kiffant quand tu m'appelle Alex. Après on peut croire que je suis un garçon, souris-je.
- On mais moi je sais très bien que tu es une fille..., fit-elle en passant ses mains sous mon soutient-gorge.

Sa main se promena sur ma poitrine tandis que la mienne joua avec ses cheveux.

- On fait quoi ce soir ?
- J'sais pas. Tu veux faire quelque chose de particulier ?
- Ça te dis un dîner au resto ?
- A une seule condition, tu...
Je soupirai et finis sa phrase :
- Je te laisse conduire. Oui, je sais allez viens !

Je pris sa main et nous descendîmes l'escalier en courant comme deux gamines.


Comme deux gamines...

[ Victoria ! ]


- Bonsoir, une table pour deux personnes.
- S'il vous plaît, compléta Alexia [ ou pas ? ]
- Tssss ... marmonai-je.


- Vous avez fait votre choix, mesdemoiselles ?
- Moui ... Pour moi ce sera une Bianca. Avec beaucoup de pignons de pain.
- Une entrecôte.

- Ca te dirait de rencontrer mes parents ? lui demandai-je en feignant l'ennui.
- S'ils ne réagissent pas comme les miens ... Toutefois, ça serait juste que je subisse ce qu'ils t'ont fait.
- Ce n'est pas grave, chérie.
- Pas grave ? Qu'ils te traitent de perverse et te mettent à la porte ? Qu'ils me coupent les vivres parce que je fais partie d'une race de tarés selon eux ?
- Ce n'est pas ce que je voulais dire.
- Je sais. Mais ça me dégoûtes, ces réactions.

Je me penchai pour l'embrasser, elle répondit fiévreusement à mon baiser.
Quelqu'un se râcla la gorge.

- Mesdemoiselles, chuchota l'homme en costar, probablement le patron, pouvez-vous vous ... abstenir de ces démonstrations ?
- Pourquoi ? Ca vous gêne, les lesbiennes ?
- Les clients, mademoiselle.
- Regardez. Vous voyez ce mec, là-bas ? Il est en train de rouler une pelle à sa fiancée, mais vous ne dites strictement rien !
- Ce n'est pas pareil ! Et je vous en prie, faites moins de bruit.

Il était rouge de honte et jettait des regards nerveux d'un bout de la pièce à l'autre.

- Ah bon ? Ce n'est pas pareil ? criai-je. Pourquoi, parce que selon vous c'est contre-nature ?
Je sortai une feuille imprimée à la hâte des dix commandements de notre gouvernement.
Je montrai au patron le passage surligné.
Comme à tant d'autres.

- Vous avez besoin que je vous le lise ? Que j'appelle la police pour que vous me croyiez ? C'est quoi ce monde d'intolérance, merde !
- Je ... vos commandes vont arriver.
- Vous pouvez vous les foutre où je pense, vos commandes, connard !
- Victoria, je crois qu'on devrait y aller ...

Je me levais, et en passant giflais le patron.
- Les boissons sont offertes par la maison, décréta Alexia en me tirant par la manche.

[ Alexandra ? Nan, t'as raison. Alexia. C'est mieux. ]

Victoria poussa la porte du restaurent et sortit en courant d'air, en pestant contre les "imbéciles à préjugés qui empêchaient le pays et même le monde ! oui ! tu m'entends ? le monde ! d'avancer". Fin de citation.

J'éclatai de rire et je pris ma belle par le bras.

- Allez viens ! Arrête de râler je t'offre le meilleur repas de la ville et on ira le manger dans le plus vert parc de Paris !
- Pourquoi ça te met pas en rogne des gens comme ça ?
- Et bien... Bonne question... Parce que ça ne sert à rien de s'énerver pour ça, j'imagine.

Elle me regarda et lança :

- J'te comprendrais jamais.
- C'est pour ça que tu m'aimes ! Paraît que les gens sont attirés par l'inconnu, par ce qu'ils n'arrivent pas à cerner.

Je me mis à sautiller et je la pris par la main.

- Bouge-toi !
- Pourquoi ?
- Ça rend de bonne humeur !
- Elle est très bien mon humeur et tu me vois faire des bonds de joie ?
- Nan. Mais tu devrais. C'est bon pour le moral.
- Mouais, répondit-elle, septique. (Comme la fosse.)



Le traiteur nous servit nos deux paquets de nems, nouilles, sushis, ect... et nous partîmes déguster tout ce beau monde dans l'herbe, sous les peupliers, près de l'étang.
Romantique non ?

- Alors ?
- Alors quoi ?
- Tes parents.
- Quoi mes parents ?
- Tu veux vraiment ?
- Je veux vraiment quoi ?
- Tu te fous de moi, n'est-ce pas ?
- Un peu oui.

Tiens bouffe un peu d'herbe pour voir !
Cracha un peu et me fusilla du regard.
Je lui offris mon plus beau sourire et elle me pardonna. Pour le moment.

- Donc ?
- Donc quoi ?

Si un regard pouvait tuer...

- C'est bon, c'est bon, calme-toi... Tu veux les voir alors ?
- Pourquoi pas. Mais... ils risquent de mal réagir non ?
- Bien sûr. Et quoi ? T'as peur ?
- Moi ? Tu me prends pour qui ?
- Et ben... pour une baltringue.
- Ah ouais ?
- Et ouais.
- Ah ouais ?
- Héhé...
- Cours.
- Pardon ?
- Cours sinon c'est tout le parc que tu vas bouffer.

Elle fit un démarrage un peu raté et je me mis à la poursuivre en gueulant comme un samouraï.

- Yataaa ! A l'abordage matelots !

Comme un samouraï...

De vraies gamines vous dis-je !


- Dis-moi Victoria...
- Mh ?
- C'est quoi une baltringue ?

[ C'est quoi ce nouveau design ?

Pas d'inspiration pour le moment, répondrai plus tard ]

[ No soucis, tu sais que je te pardonne tout ^^
J'avais envie de changement u_u.
Radical le changement =] ]

[ Tu veux pas commencer un autre sujet, parce que là côté inspi je suis vraiment à sec.
On pourra toujours y revenir plus tard ]

Huuum...
J'vais essayer...